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Connaissez-vous le sport sur ordonnance ?

le 20 octobre 2022

La pratique bien encadrée d’une activité physique représente une solution pertinente, accessible et saine pour lutter contre certaines maladies et leurs complications.

Depuis le décret du 30 Décembre 2016, les médecins sont autorisés à prescrire de l’activité physique adaptée, c’est la naissance du « sport sur ordonnance ».

Ainsi les patients atteints de handicaps et de certaines pathologies chroniques pris en charge dans le cadre d’Affection de Longue Durée (ALD) par l’Assurance Maladie (qui couvre trente pathologies dont les diabètes de types 1 et 2), peuvent être adressés à des dispositifs, structures et associations sportives sur prescription médicale. Dans ce contexte, nous parlons de sport-santé ou d’activité physique adaptée, encadrés par des professionnels : professionnels de santé (kinésithérapeutes, ergothérapeutes, psychomotriciens), des enseignants en activité physique adaptée ou encore des éducateurs sportifs.

 

Médecins généralistes, spécialistes, professionnels de santé autorisés à prescrire, kinésithérapeutes… ont désormais accès à des solutions et des modalités de prescription de l’activité physique adaptée à leurs patients. Un vaste sujet pour les professionnels puisqu’il s’agit de :

  • connaître les bénéfices généraux et spécifiques des activités physiques
  • comprendre les modalités de prescription de l’activité physique
  • déterminer les fréquences, durées, intensités et natures de l’activité physique à prescrire en fonction du profil de la personne
  • connaître les dispositifs et les structures d’accueil, qui savent encadrer les patients-pratiquants.

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L’activité physique adaptée pour une action optimale sur la santé des patients diabétiques

Le laboratoire du Centre européen d’étude du Diabète, implanté à Strasbourg, dédie l’essentiel de ses projets de recherche au décryptage des effets bénéfiques de l’activité physique adaptée sur le diabète. Son équipe de chercheurs a ainsi été la première à démontrer que tous les sports ne sont pas indiqués dans le cas du diabète et de l’obésité :

une activité physique doit s’adapter à la (ou les) pathologie(s) et au stade de celle(s)-ci pour permettre un bénéfice sur la condition du patient, mais aussi, pour éviter tout effet délétère. A titre d’exemple, la pratique de sports de résistance (comme la musculation) est à privilégier pour les personnes diabétiques par opposition aux sports d’endurance (comme la course à pied).

Plus d’information : Accueil | Centre européen d’étude du Diabète (ceed-diabete.org)